Cette publication est la traduction,
plus ou moins, de ce que j'ai écrit dans ce blog en anglais en février, qui est tiré d'un
mémoire que j'écris sur la question de l'interprétation et de la doctrine de la
Trinité. Je m'excuse pour les fautes certaines de mon français!
Sur le mouvement, l'interaction, l'amour fondamental et
la soumission mutuelle, je me retrouve ému et profondément inspiré. De
nombreuses personnes, comme moi, ont aussi entendu et applaudi la rhétorique de
l’unité en diversité qui est une théologie à la fois puissante et trinitaire.
Théologiquement, malgré mes
questionnements actuels, je trouve que je peux aussi me détendre lorsque je me
retrouve dans un environnement que j’appellerais « un environnement
Trinitaire structuré – là où la prière et la gloire sont ultimement dirigées
vers le Père, et que la place centrale du Père n’empêche en aucune sorte son
Fils précieux notre Seigneur, Jésus Christ et Son Esprit Saint. Je ne peux pas
exprimer avec suffisamment de sincérité que dans le sens structuré et
historique, qui nous induit à l’admiration, à la louange je ne suis pas antitrinitaire
[…] C’est plutôt cela dont j’ai un réel
souci qui m’a poussé en priorité à réexaminer cette fondation [de la Trinité] –
et non la fondation en elle-même.
Mon inquiétude initiale et
personnelle, qui ne fait pas l’objet de ce mémoire, concernait la tentation et la tendance que je remarquais à reléguer le Père à une troisième personne de la
Trinité ou pire, à un rang d’enseignement utile ou élément additionnel. Pendant
plusieurs années, je pense en prenant conscience que notre conception de Jésus prenait
le dessus de la doxologie et théologie dans ma propre tradition d’église, j’ai
essayé (naïvement) à ramener la théologie trinitaire au milieu, par les
occasions régulières que j’avais en tant que conducteur de louange. De plus, pendant
les quelques opportunités que j’avais à apporter un message de la Bible, je serais
surpris si j’ai exclu la question du Père de mes propos. Il est curieux que je
ne ressens pas cette même inquiétude lorsque je rends visite à d’autres
églises théologiquement plus structurées.
Donc, si je suis devenu « anti »
quelque chose, c’était « anti » l’exaltation d’un Jésus au dépens de
la compréhension et la relation d’avec leur Dieu, le Père. Je ne pense pas qu’il
existe encore un mot pour cela, mais je crois qu’il était Dale Tuggy ou bien
Stephen Holmes qui a parlé d’une théologie d’église qui peut faire « effondrer »
la trinité dans son deuxième membre, la personne de Jésus Christ. Encore d’autres
remarquent – et je pense que c’est vrai – que beaucoup d’églises pratiquent une
sorte d’unitarisme fonctionnel. Cela veut dire que lorsque nous nous disions
trinitaires, notre expérience de Dieu était d'une seule personne et non trois,
soit Jésus.
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