Dernièrement, j'ai été amené à réfléchir à la question des "miracles" dans la Bible et ce qu'on appelle "miracle" dans le milieu des églises évangéliques aujourd'hui.
Ok je suis honnête : cela m'irrite bien, car il me semble qu'il y a une vraie différence entre les deux et cela reflète une théologie qui ne relève pas de la pensée qui habitait les esprits de nos auteurs bibliques. Mais ce qui soulage cette irritation c'est une bonne intention contemporaine dans les églises évangéliques : cette église veut faire le constat que son Dieu est à l'œuvre dans ce monde et que ses prières ne sont pas inutiles. Jusqu'à là, tout va très bien.
Il faut revenir à la réalité biblique, qui n'est peut-être pas monolithe, en ce qui concerne "miracle". En plus, c'est peut-être un chwiya plus difficile qu'on aurait aimé :
C’est ainsi que Dieu a établi dans l’Eglise, premièrement des apôtres , deuxièmement des prophètes , troisièmement des enseignants ; puis viennent les dons suivants qu’il a faits à l’Eglise : les miracles, la guérison de malades, l’aide, la direction d’Eglise, le parler dans des langues inconnues.
1 Corinthiens 12:28 BDS
1 Corinthiens 12:28 BDS
Pourquoi pensez-vous que Paul distingue ces deux dons? En d'autres passages, les guérisons paraissent être des miracles. Pour l'instant, supposons que ces deux ne font qu'un, ou que la guérison (par puissance divine qui s'exprime plus ou moins instantanément) est une sorte de miracle.
La puissance dont le Christ disposais était a priori
- par l'esprit Saint reçu au moment de son baptême selon les auteurs des évangiles synoptiques (Marc, Mathieu et Luc), alors que Jean semble vouloir supprimer le cadre de l'événement de la venue de l'esprit Saint sur Jésus, à savoir le baptême de Jésus,
- les auteurs Bibliques ignoraient toute puissance divine essentielle de Jésus, pour opérer des miracles, avant l'événement de cette visitation,
- cette même puissance était redistribuable et redistribuée
- les miracles ne sont pas des buts en soi mais pointent vers la source de cette autorité sur la création.
- les miracles n'expriment qu'une petite partie de l'intervention de Dieu dans sa création et ce pourcentage n'est pas quelque-chose que nous pouvons mesurer!
- par l'esprit Saint reçu au moment de son baptême selon les auteurs des évangiles synoptiques (Marc, Mathieu et Luc), alors que Jean semble vouloir supprimer le cadre de l'événement de la venue de l'esprit Saint sur Jésus, à savoir le baptême de Jésus,
- les auteurs Bibliques ignoraient toute puissance divine essentielle de Jésus, pour opérer des miracles, avant l'événement de cette visitation,
- cette même puissance était redistribuable et redistribuée
- les miracles ne sont pas des buts en soi mais pointent vers la source de cette autorité sur la création.
- les miracles n'expriment qu'une petite partie de l'intervention de Dieu dans sa création et ce pourcentage n'est pas quelque-chose que nous pouvons mesurer!
Si un Chrétien est sensibilisé à une théologie et une foi qui se base sur des évidences miraculeuses, il peut être poussé dans plusieurs sens dangereux.
D'abord, si on appelle "action de Dieu": "miracle", (et n'oublions pas que toute chose subsiste en lui), nous pourrions applatir tout en miracle - sauf, bien sûr, les aléas de la vie. Chaque instant, chaque respiration, chaque sourir, chaque prière, chaque coïncidence devient le "miracle channel".
Nous pourrions avoir l'impression que l'objectif premier d'un miracle et notre bonheur.
Nous pourrions penser que notre reconnaissance envers Dieu découle avant tout des avantages qui découlent d'incroyables interventions instantanées.
Nous pourrions oublier que Dieu veut se servir des êtres humains pour accomplir Sa volonté. Sur Terre, cela est l'action principale du Dieu qui se plaît à incorporer et intégrer d'autres dans Ses oeuvres. Saviez-vous que le mot dia, qui veut dire "par" ou "à travers" en grec ancien, est écrit 669 fois dans le Nouveau Testament. L'exemple classique est de Dieu qui accomplit quelque chose dia son Fils ou dia l'Esprit Saint, mais aussi dia Son peuple. Nous pourrions oublier même que le sourire ou action de grâce d'un chrétien envers un malheureux pourrait transformer la journée ou même la vie de ce dernier. Et c'est Dieu qui l'a fait à travers un de ses enfants. Et ce n'est pas un miracle, malgré la parlance contemporaine; il faut resister à ce langage avec rigueur.
Switch to English:
According to the Bible, God delights in achieving his goals T H R O U G H other people and things. That is why he gets the the ultimate thanks for believers' food on the table and money in the bank. He did not raise the cow, kill the cow, cook the cow, plant the vegetables, harvest them, cook them, and so on. But we are truly blessed if we recognise a deeper, more meaningful and loving cause and cultivate within ourselves loving hearts and embrace the mediating God. Occasionally, He shortcuts the system, although even then is loathe to part with the dia principle. Despite many claims to the contrary, God's miracles will never be in any highly predictable pattern or according to any secret method, such as "just believe".
Pour conclure, nous pourrions nous rappeler que le chrétien doit trouver un équilibre. Il faut qu'il évite de penser que le miracle est l'expression unique ou majoritaire de l'action de Dieu dans son cosmos; d'autre part, il doit garder en vue le droit suprême de Dieu dans son esprit (l'esprit du croyant) qu'Il puisse agir puissamment au delà des lois divines naturelles pour accomplir des buts précis selon Sa volonté.
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